Loire : Deux daims sauvés d’une mort certaine par des chasseurs

Aidé par la brigade animalière des sapeurs-pompiers de la Loire, un duo de chasseurs a réalisé un sauvetage audacieux à Boisset-Saint-Priest en délivrant deux daims pris au piège de ficelles. Sans cette intervention, ces animaux se seraient rapidement retrouvés en danger de mort.

Une rencontre malheureuse dans la nature

Le 18 mars dernier, lors de son habituel tour de rond de chasse, le garde-chasse de l’ACCA de Boisset-Saint-Priest a fait une découverte inattendue au lieu-dit Fontamalard, à proximité d’une route départementale. Il a aperçu deux daims, leurs bois entravés par des ficelles issues des balles de foin. Bruno Juste, trésorier de l’association de chasse, a précisé : « Cela faisait déjà un moment que l’on avait repéré un daim souffrant de ce problème ». Les deux mâles, après s’être probablement battus, se sont retrouvés enchevêtrés, incapables de manger ou boire. D’après Bruno, « ils allaient mourir ». Quel drame pour ces majestueux animaux !

Une situation d’urgence

Face à cette situation désespérée, les chasseurs locaux ont rapidement alerté la fédération départementale de la chasse. Les daims, déjà effrayés, refusaient de se laisser approcher, et le danger grandissait à quelques mètres de la route. Il était impératif d’agir vite. En conséquence, ils ont fait appel à la brigade animalière des sapeurs-pompiers, qui a effectué l’opération avec précision. Grâce à un fusil hypodermique, ils ont réussi à endormir les deux animaux afin d’opérer en toute sécurité. Chasseurs et pompiers se sont alors empressés de couper les ficelles qui les retenaient prisonniers. Après un temps d’attente permettant aux daims de se réveiller en douceur, ceux-ci ont pu reprendre leur chemin, soulagés.

Les origines mystérieuses des daims

La question demeure : comment ces daims se sont-ils retrouvés dans cette région ? Des témoignages évoquent des chamois aperçus dans la plaine du Forez, mais qu’en est-il des daims ? Bruno Juste a éclairci la situation. En effet, les daims en question seraient les descendants d’un groupe égaré en 1999 de leur élevage à Gumières, dans le Haut-Forez. « Ils étaient initialement six ou sept, et ont choisi de descendre pour éviter l’hiver. Aujourd’hui, leur population sauvage au sein de la région a atteint une centaine d’animaux, répartis sur plusieurs communes, notamment Boisset-Saint-Priest, Margerie-Chantagret et Lézigneux », a-t-il détaillé.

Les faits relatés mettent en lumière le lien fort qui existe entre les chasseurs et la préservation de la faune locale. L’intervention rapide a permis d’éviter le pire pour ces deux daims, rappelant ainsi l’importance de la vigilance et de la solidarité face à la faune sauvage.

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