Amakusa, Japon : 636 sangliers capturés en janvier
Une ville insulaire confrontée à une explosion de sangliers
En janvier 2025, la ville d’Amakusa, dans la préfecture de Kumamoto, a enregistré la capture de 636 sangliers en un seul mois. Avec une population d’environ 75 000 habitants répartis sur plusieurs îles, Amakusa se situe entre la mer de Yatsushiro et la mer de Chine orientale. Ses 683,86 km² en grande partie boisés et montagneux offrent un terrain de jeu idéal pour ces sangliers.
Les causes d’une prolifération inquiétante
Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette augmentation alarmante de la population de sangliers. Premièrement, le déclin de la population rurale et l’abandon progressif de l’agriculture diminuent la pression humaine sur leur habitat. Ensuite, les hivers plus doux résultant des changements climatiques favorisent la survie des jeunes sangliers. Enfin, le vieillissement de la population de chasseurs au Japon entraîne un manque de régulation naturelle de ces animaux.
Des conséquences néfastes pour les cultures et la sécurité publique
La prolifération des sangliers entraîne des dégâts considérables. Les sangliers s’attaquent aux cultures, notamment les rizières et les vergers, mettant en péril des productions locales essentielles, comme les mandarines. De plus, les incursions des sangliers dans les zones urbaines créent un risque accru d’accidents et d’agressions, sans oublier le déséquilibre écologique que cela provoque pour d’autres espèces, menaçant ainsi les écosystèmes locaux. Un habitant témoigne : « Les sangliers retournent complètement la terre sous nos maisons, dans nos jardins et nos champs. On commence à se demander si on pourra encore cultiver du riz… »
Des mesures prises par les autorités locales
Pour faire face à cette menace, la ville d’Amakusa intensifie ses efforts. Des cages-pièges sont déployées dans les zones sensibles, et les chasseurs locaux sont mobilisés pour réguler la population. Les captures sont valorisées en gibier grâce à l’Association de lutte contre les animaux nuisibles.
Un avertissement pour la France
La situation d’Amakusa rappelle que le Japon n’est pas le seul pays à faire face à une problématique de régulation des sangliers. En France, la situation est tout aussi préoccupante, bien que les chasseurs en soient souvent tenus pour responsables. Ce qui se passe à Amakusa est un témoignage vivant de ce qui pourrait arriver en France si la chasse était complètement écartée. Il devient urgent de reconnaître le rôle vital de la chasse dans la gestion de la faune et de ne pas la considérer comme un simple bouc émissaire pour des politiques déconnectées des réalités du terrain.
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Actuchassse pour Caninstore