Adaptation nécessaire des chasseurs de la Côte-d'Or

Adaptation Nécessaire: Les Chasseurs de la Côte-d’Or Face à l’Augmentation des Dégâts Caussés par les Sangliers

Au sein du majestueux Palais des Congrès de Beaune, un rassemblement pas comme les autres a eu lieu le samedi 20 avril, attirant environ 400 participants. Cette assemblée, marquée par une initiative sans précédent de la Fédération départementale des chasseurs de la Côte-d’Or (FDC21), a lancé un appel vibrant pour une gestion plus efficace des populations de sangliers dans la région. La réunion a mis en évidence un fait alarmant : les sangliers ne sont pas seulement une carte postale de la nature locale, mais aussi les protagonistes d’un défi croissant.

Des Coûts en Hausse, Une Préoccupation Grandissante

Pascal Sécula, à la tête de la FDC21, n’a pas manqué de pointer du doigt l’urgence de la situation. Avec une indemnisation pour dégâts causés par le grand gibier qui a presque doublé sur une période de onze ans, atteignant désormais une moyenne étonnante de 2 150 000 € sur les trois dernières années, la nécessité d’agir ne fait aucun doute. Le coût moyen réel d’un sanglier, en dehors de toute aide étatique, gravite autour de 150 €, une somme qui pèse lourdement sur les finances de la Fédération.

Une Stratégie Pragmatique pour une Solution Durable

Face à cette réalité économique et environnementale pressante, la proposition de la FDC21 est aussi audacieuse qu’élémentaire : allonger les périodes de chasse afin d’intensifier les prélèvements. Cette démarche, loin d’être une solution de facilité, témoigne d’une volonté de préserver l’équilibre délicat entre l’homme et la nature. Mais, comment cette stratégie sera-t-elle accueillie par tous les acteurs concernés, des agriculteurs aux défenseurs de l’environnement ?

Le Débat Est Ouvert

La controverse est inévitable. Alors que certains plaident pour des mesures encore plus radicales, d’autres appellent à une approche plus mesurée, prônant des solutions alternatives telles que le renforcement des mesures de prévention ou la recherche de nouvelles méthodes de gestion des populations de gibier.

Ce qui est certain, c’est qu’une réflexion collective est nécessaire. Au-delà des décisions qui seront prises, le bien-être de nos campagnes, la protection de nos cultures et la préservation de la biodiversité demeureront au cœur des préoccupations. Comme toujours, l’avenir repose sur notre capacité à concilier les intérêts parfois divergents de tous les acteurs de cet écosystème que nous partageons avec la faune sauvage.

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