Assemblée générale extraordinaire pour les chasseurs du Gers: 78 000 € en jeu
Un vote crucial pour la Fédération de chasse du Gers
Les chasseurs du Gers sont invités à participer à une assemblée générale extraordinaire dématérialisée, qui se tiendra du lundi 11 novembre jusqu’au dimanche suivant. Cette assemblée est la conséquence d’un été tumultueux marqué par les polémiques entourant le « malus sanglier, » une taxe destinée à compenser les dégâts causés par les sangliers.
Le contexte financier difficile de la Fédération
La situation financière de la Fédération Départementale des Chasseurs du Gers est préoccupante, notamment en raison des sommes importantes nécessaires pour couvrir les dégâts causés par les sangliers. Récemment, le préfet du Gers, Laurent Carrié, a rencontré la fédération pour discuter de cette situation délicate. Ces échanges ont permis de mettre en avant les difficultés financières actuelles et potentielles de la fédération.
Durant cette réunion, divers moyens ont été discutés, tels que l’usage des chevrotines pour les tirs en battues collectives, la prolongation de la période de chasse au sanglier après autorisation préfectorale, et l’extension des périodes d’agrainage et de destruction par piégeage.
Un appel de fonds vital
Pour remédier aux coûts exorbitants des dégâts causés par les sangliers, la fédération avait initialement prévu un « malus sanglier. » Cependant, ce plan a généré une vive opposition cet été, conduisant à un affrontement entre la fédération et plusieurs sociétés de chasse, qui se sont regroupées en collectif. Les discussions de septembre ont finalement abouti à la convocation de cette assemblée générale extraordinaire.
Serge Castéran, président de la fédération, explique que le vote portera sur l’approbation des comptes rendus des réunions précédentes et sur une nouvelle contribution de 78 000 € pour pallier le déficit. Ce montant vient en remplacement du « malus » rejeté l’été dernier.
Des réactions mitigées
Yoann Brandao, chasseur de Preignan et porte-parole du collectif de chasseurs en colère, exprime son mécontentement face à cette nouvelle contribution financière. Il considère que la lutte contre la prolifération des sangliers est une mission d’intérêt général, et non une responsabilité exclusive des chasseurs. Selon lui, de nombreuses sociétés de chasse sont à bout et envisagent d’arrêter la chasse au sanglier.
Une démission notable
Au milieu de cette période agitée, René Carpentier, vice-président de la fédération et maire de Larroque-Engalin, a démissionné en juillet. Bien qu’il affirme que cette décision ne soit pas liée à la crise actuelle, il reconnaît que gérer les multiples activités et responsabilités devient difficile à son âge. Les défis posés par les dégâts causés par les sangliers demandent beaucoup d’énergie, rendant sa position intenable.
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