Le Plan de Chasse 2024/2025 dans le Doubs : 500 Chamois dans le Collimateur

Les Nouvelles Orientations de Gestion des Populations de Chamois

Chaque année, l’administration met en place des quotas pour la chasse du grand gibier, visant à maintenir un équilibre agro-sylvo-cynégétique. Pour la saison 2024/2025, les autorités ont décidé de permettre le prélèvement de 500 chamois dans le Doubs. Cette décision, qui soulève de nombreuses réactions, s’inscrit dans une volonté de régulation des populations de cette espèce, souvent pointée du doigt pour les dégâts qu’elle provoque.

Le Rôle du CDCFS et les Raisons de Cette Décision

Le CDCFS, ou Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage, joue un rôle crucial dans la gestion des espèces et l’élaboration des législations de chasse. Lors de leurs réunions régulières, diverses questions sont abordées, notamment les conséquences des populations animales sur l’environnement. Cette année, le centre du débat s’est focalisé sur le chamois, une espèce causant de significatives perturbations écologiques dans le Doubs.

Un Quota de 478 Chamois : Débat et Controverses

D’après le dernier plan de chasse, 478 chamois devraient être retirés de l’environnement. Cette mesure a naturellement suscité diverses réactions, principalement de la part des associations animalistes. L’ASPAS, par exemple, critique vivement cette initiative, soutenant que la population de chamois baisse naturellement depuis 2023 et que les dégâts rapportés par les agriculteurs et forestiers seraient exagérés.

Le Point de Vue des Associations Écologistes

Les associations écologiques telles que la LPO sont également représentées au sein du CDCFS. Toutefois, il semble que toutes les organisations n’aient pas la même vision sur cette régulation des chamois. Tandis que certains invoquent la rareté des prédateurs naturels comme le lynx, d’autres insistents sur le manque de preuves concernant les dégâts attribués aux chamois.

Les Chamois du Doubs et leurs Prédations Limitantes

L’un des arguments soulevés est l’absence de prédateurs naturels pour les chamois. Bien qu’il y ait des lynx dans la région, leur nombre et leur impact sur la réduction des chamois sont mis en doute, tant par les chasseurs que par des groupes écologistes. Ce débat entre différentes organisations souligne la complexité de la gestion de la faune sauvage.

Conclusion et Perspectives

La gestion des populations de chamois dans le Doubs pour la saison 2024/2025 restera un sujet brûlant. Avec des positions aussi variées entre chasseurs, agriculteurs, et associations écologiques, la question de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique continue de provoquer discussions et divergences. Seule une collaboration étroite et des décisions basées sur des données précises permettront d’aller de l’avant.

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