Radiographie des chasseurs de l’Indre : honneurs aux dames !

Portrait des chasseurs de l’Indre

Avec 963 000 chasseurs en France dont 10 573 dans l’Indre, la chasse est une pratique qui réunit toutes les catégories socio-professionnelles et classes d’âges. Un tiers des chasseurs sont ouvriers ou employés et un autre tiers sont dirigeants ou cadres supérieurs. 98 % des chasseurs pratiquent la chasse à tir et consacrent en moyenne vingt et une journées par an à cette activité. Valérie Gicquel, directrice de la Fédération des chasseurs de l’Indre, confirme ces tendances pour son département, où le pigeon ramier est le principal gibier chassé.

Le territoire de chasse de l’Indre

L’Indre compte vingt-deux massifs de chasse, une centaine de sociétés communales et environ 2 600 territoires privés. « Nous avons beaucoup de chasses privées, car nous ne sommes pas un département à ACCA obligatoires », souligne Valérie Gicquel. « L’Indre fait 685 000 ha, et environ 30 % des territoires ne sont pas chassés, ce qui laisse beaucoup d’espace pour les pratiques diverses de chasse, allant des chasses populaires aux chasses plus coûteuses. »

Une présence féminine en hausse

Bien que le nombre de chasseurs soit en baisse régulière de 3 % chaque année, la participation des femmes à la chasse est en augmentation. Les femmes représentent aujourd’hui 3,3 % des licences nationales contre 2,2 % il y a vingt ans. Entre 15 et 20 % des candidats à l’examen du permis de chasser sont désormais des femmes, une évolution notable par rapport au passé où elles accompagnaient principalement leur mari. Aujourd’hui, elles sont là pour pratiquer activement la chasse.

Les principales proies des chasseurs

Les cibles de chasse les plus courantes dans l’Indre sont les sangliers (69 %), le petit gibier de plaine (65 %), les chevreuils (64 %), les oiseaux de passage (48 %) et les cerfs, biches et faons (27 %). Toutefois, le pigeon ramier reste le gibier principal du département.

La régulation du sanglier, une priorité

« Le grand gibier prend de plus en plus de place dans la pratique par la force des choses. Les grands cervidés nous inquiètent, mais seulement par endroits. Le principal problème, c’est le sanglier, un souci national et international. Nous mettons énormément de pression sur nos chasseurs pour qu’ils régulent ces populations », insiste Valérie Gicquel.

Les motivations des chasseurs

Le contact avec la nature et son observation est la principale motivation des chasseurs (67 %). De plus en plus soucieux de l’environnement, 82 % des chasseurs jugent essentiel de contribuer à une chasse durable et responsable. « Les chasseurs adaptent leurs prélèvements à la réalité de ce qu’ils voient sur le terrain et s’investissent énormément pour la conservation de la biodiversité et de la faune sauvage », conclut Valérie Gicquel.

Actuchassse pour Caninstore

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