30 départements adoptent la chevrotine pour lutter contre les sangliers
Une nouvelle stratégie pour réduire les dégâts de sangliers dans les zones densément boisées et urbanisées
Dans un effort visant à atténuer les dégâts causés par les sangliers sur les grandes cultures, le gouvernement a lancé une initiative autorisant l’utilisation de chevrotines en battues collectives dans 30 départements pour les trois prochaines saisons de chasse. Cette autorisation, officialisée par un arrêté publié au Journal officiel le 14 juin 2024, marque une extension de l’expérimentation initiale menée en Corse et dans les Landes.
Objectifs de la nouvelle mesure
La principale ambition de cette mesure est de fournir aux chasseurs une méthode de tir plus adaptée aux zones à forte densité végétale ou de constructions, où les sangliers sont particulièrement problématiques. Avec l’objectif de diminuer les dommages causés par ces animaux sur les grandes cultures, la chevrotine est considérée comme une solution efficace pour ces environnements complexes.
Départements concernés
L’usage de la chevrotine, initialement limité à la Corse et aux Landes, sera désormais étendu aux départements suivants : Ain, Ardennes, Aube, Aude, Calvados, Charente, Charente-Maritime, Cher, Corrèze, Corse-du-Sud, Haute-Corse, Creuse, Gard, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Isère, Landes, Loir-et-Cher, Loire-Atlantique, Lot, Lot-et-Garonne, Maine-et-Loire, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Haute-Savoie, Tarn-et-Garonne, Vienne et Yonne.
Conditions d’utilisation
Les schémas départementaux de gestion cynégétiques de ces départements ont désormais la responsabilité de fixer les conditions précises dans lesquelles l’emploi de chevrotines sera autorisé. Cette structuration vise à assurer un usage encadré et sécurisé de cette nouvelle munition dans les zones concernées.
En conclusion, cette initiative gouvernementale pourrait s’avérer déterminante pour diminuer les dégâts de gibier sur les cultures, tout en s’adaptant aux particularités de chaque territoire. Une période de trois ans permettra d’évaluer l’efficacité de cette mesure et d’ajuster les pratiques en conséquence.
Actuchasse pour Caninstore