26 pour-cent des rats lyonnais porteurs de la leptospirose

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26% des rats lyonnais porteurs de la leptospirose

Une menace sanitaire préoccupante révélée dans deux parcs de Lyon

Une étude récente a mis en lumière un problème de santé publique sous-estimé à Lyon : 26% des rats capturés dans les parcs de la Tête d’Or et de Lacroix-Laval sont porteurs de la leptospirose. Avec une population de rats estimée à deux par habitant, la municipalité verte de Lyon prône des méthodes de contrôle non létales pour réguler la présence de ces rongeurs.

Les rats bruns : principaux vecteurs de la leptospirose

Publiée dans la revue Plos One, cette étude démontre un risque sanitaire significatif. Depuis longtemps reconnu, ce danger a souvent été minimisé par les élus écologistes lyonnais. Cependant, la publication du 10 avril souligne l’urgence de la situation.

Les chercheurs, notamment de l’école vétérinaire de Lyon, l’Institut Pasteur, et des équipes de Clermont-Ferrand et de Montpellier, ont analysé 595 rongeurs capturés entre 2020 et 2022. Ces rongeurs incluaient des mulots, campagnols, musaraignes, souris et rats bruns. Le constat est clair : « Notre étude montre un portage important de leptospires chez les petits mammifères terrestres présents dans deux parcs urbains de la métropole lyonnaise, avec de fortes variations observées entre espèces animales et parcs… »

Préférence pour des méthodes non létales

Gautier Chapuis, adjoint de Lyon en charge de la condition animale, précise que limiter les rats passe par « contrôler la population des rats en privilégiant les méthodes non létales ». Selon lui, « éradiquer » n’est pas une solution efficace, ajoutant que la clé réside dans la sensibilisation, la formation et la pédagogie. Il insiste sur l’importance de traiter la source de leur nourriture en gérant mieux les déchets et en sensibilisant le public.

Appel à des études supplémentaires en Europe

Les chercheurs soulignent également la nécessité de mener des recherches supplémentaires pour comprendre l’impact de l’urbanisation et du verdissement sur la transmission de la leptospirose dans les villes européennes. Il est crucial de réaliser des enquêtes dans divers parcs urbains pour obtenir des résultats généralisés et formuler des mesures préventives efficaces. Ces études devraient aussi évaluer l’influence des facteurs environnementaux, y compris le changement climatique et les conditions météorologiques extrêmes, sur la présence de Leptospira spp. dans les zones urbaines.

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